un petit bonjour en cette nouvelle année cristalline,
un gisement de gneiss montre une alternance remarquable de lits de "minéraux blancs" ou de "minéraux blancs" liée à la mobilisation métamorphique des éléments chimique présents dans le protolithe : comment se construit cette alternance litée ? comment s'interpréter l'aspect "rythmé " d'un échantillon, d'un gisement ?
En attente de mieux comprendre !
paragneiss, orthogneiss
Modérateur : Christian NICOLLET
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Re: paragneiss, orthogneiss
Commençons par la définition des mots utilisés en titre : paragneiss et orthogneiss qui signifient respectivement d'origine paradérivée, càd sédimentaire et orthodérivée, d'origine magmatique. Ce mot "orthogneiss" est presque exclusivement utilisé pour des roches magmatiques acides que sont les granites, déformés (et métamorphisés). Au cours de la déformation ductile, le granite acquiert une schistosité (ou foliation), surface d'aplatissement de la matière qui oriente les minéraux et en particulier les micas. Dans ce cas là, il n y a pas d'alternance remarquable mais juste une orientation des mnx.
Dans le cas d'un paragneiss, la meilleure solution pour obtenir une roche avec cette fameuse alternance remarquable est sans aucun doute un litage préexistant, d'origine sédimentaire, telle que la classique alternance grèso-pélitique des flyschs, caractéristique d'une sédimentation détritique. Les niveaux grèseux, riches en quartz, donnent les niveaux clairs et les niveaux pélitiques, donnent les niveaux riches en minéraux FeMg (dont le mica).
Et je garde le meilleur pour la fin : les gneiss migmatiques, qui se forment par fusion partielle des roches métamorphiques.
Le leucosome représente la partie fondue de la roche ; le mélanosome, le résidu de cette fusion partielle. Ce dernier est souvent en péripherie du leucosome. Le mésosome représente le protolite, càd la roche initiale : en fait la roche fondue partiellement mais dans laquelle le magma (leucosome) n'est pas (encore) séparé du restite (mélanosome). Lorsque ce magma migre et coalesce, il forme alors les niveaux leucosomes.
La photo ci-dessous illustre bien les 3 parties d une migmatite.
Dans le cas d'un paragneiss, la meilleure solution pour obtenir une roche avec cette fameuse alternance remarquable est sans aucun doute un litage préexistant, d'origine sédimentaire, telle que la classique alternance grèso-pélitique des flyschs, caractéristique d'une sédimentation détritique. Les niveaux grèseux, riches en quartz, donnent les niveaux clairs et les niveaux pélitiques, donnent les niveaux riches en minéraux FeMg (dont le mica).
Et je garde le meilleur pour la fin : les gneiss migmatiques, qui se forment par fusion partielle des roches métamorphiques.
Le leucosome représente la partie fondue de la roche ; le mélanosome, le résidu de cette fusion partielle. Ce dernier est souvent en péripherie du leucosome. Le mésosome représente le protolite, càd la roche initiale : en fait la roche fondue partiellement mais dans laquelle le magma (leucosome) n'est pas (encore) séparé du restite (mélanosome). Lorsque ce magma migre et coalesce, il forme alors les niveaux leucosomes.
La photo ci-dessous illustre bien les 3 parties d une migmatite.