Une histoire de poulets.

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Frederic Labaune
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Une histoire de poulets.

Message par Frederic Labaune »

Bonjour.

Je ne sais pas si je peux me permettre de vous faire perdre votre temps avec ce qui va suivre, mais voilà, avant d'enseigner quelque chose - et l'agronomie, c'est très nouveau (thème 2 des nouveaux programmes de lycée) - j'aime bien voir si j'ai compris certaines choses.
Il y a un aspect indéniablement économique derrière ce "nourrir l'humanité" et il y a quelques mois, dans un autre forum, je me faisais les réflexions suivantes
Entendu à la radio l'annonce comme quoi l'Europe allait diminuer de 50% ses subventions à l'export de ses poulets congelés... et tout de suite après, les difficultés que ça engendrerait pour le groupe Doux qui risque de mettre 5000 personnes au chômage.

Bon...
Je sais que dans un monde mondialisé, tout est lié, mais quand je pense à ce genre d'info (il faudrait quand même aller vérifier tous les chiffres...), j'essaye de voir si je pense à "tout".

- Dans l'élevage du poulet, on trouve de nombreuses approches : un éleveur va faire dans la rareté, la qualité, à des tarifs hors de portée de la bourse du pékin moyen... j'ai déjà eu la chance de manger du "pattes bleues" acheté sur un marché bressan, mais ce genre d'événement ne peut pas être mon quotidien. Un éleveur va faire du "Label Rouge", en respectant un certain cahier des charges (cahier parfois établi sous le diktat de l'éleveur), ce qui dégage une bonne marge mais implique certaines contraintes. Certains éleveurs déviants se lancent dans le bio alors que d'autres vont faire dans l'industriel, du poulet PAC, du poulet "minerai" avec des conditions de vie inhumaines pour ces pauvres poulets. Je ne sais pas combien rapporte l'élevage industriel, par kilo de poulet, mais visiblement, ce genre de pratique doit être subventionnée par l'Europe (au moins)
- Les élevages industriels appartiennent pour la plupart - je suppose - à de grands groupes agro-alimentaires. Du coup, l'éleveur n'est qu'un salarié du groupe. Il exécute les ordres d'en haut. Combien gagne-t-il par mois ? combien rapporte-t-il par mois à son employeur ?
- Les ventes de poulets industriels se font-elles à perte ? Si on supprime les subventions européennes, le poulet industriel est-il rentable ?
- A priori, nous sommes en excédent de production de poulets (industriels... si on était resté au "tradi", ça ne serait pas le cas, je pense). Des poulets sont exportés et j'ai lu que certains de ces poulets - congelés (il faut donc un supplément d'énergie pour le congeler, le transporter...), arrivaient sur les marchés africains et qu'ils étaient moins chers que les poulets locaux... il faut le faire... je ne pense pas que les matières premières locales soient plus chères que chez nous et j'imagine que l'ouvrier/éleveur africain coûte infiniment moins cher que son homologue européen. A quelle hauteur - ça doit être colossal - l'Europe subventionne ces poulets ? Ne ferait-elle pas mieux de subventionner les élevages africains, évitant un exode rural, évitant la misère qui pousse nos amis africains à quitter leurs pays.
- Nous exportons des poulets et voilà que l'on se retrouve à importer des africains. Ces derniers sont prêts à tout pour (sur)vivre chez nous. Je crois que nous sommes nombreux à profiter de cette main d'oeuvre sous-payée, illégale... enfin, je ne suis pas entrepreneur en bâtiment, ni restaurateur, ni gérant d'entreprise de nettoyage (qui "emploient" des clandestins qui vont parfois bosser dans les ministères)... je ne suis pas non plus marchand de sommeil, mais par contre, je paye des impôts pour les reconduites dans les pays d'origine, je paye des impôts pour l'Europe.
- J'ai cru comprendre que certains grands groupes importaient aussi du poulet industriel provenant de pays à plus bas coût de production que la France (Doux avec ses élevages brésiliens). Que deviennent ces poulets ? on les retrouve dans nos assiettes ? ils sont exportés, subventionnés, pour débarquer en Afrique ? A qui profitent ces manipulations ?
- Les poulets industriels élevés en France créent des emplois, les employeurs versent des charges à l'état, payent des impôts (combien ?), les employés - je ne pense pas qu'ils soient surpayés - consomment leur paye, rapportent de l'argent à l'état, à l'Europe par les impôts, ils s'endettent pour acheter des biens et donc ils enrichissent les banques.
- L'état, avec les impôts des uns et des autres, paye l'éducation, les soins, la justice, la culture, l'armée, la police... investit dans des infrastructures.
- Les poulets industriels sont des cauchemars pour l'environnement. Ils produisent tant de fientes que les régions d'élevage (Bretagne) sont en excédent de nitrates. Les eaux ne sont plus potables, l'eutrophisation devient la règle et quand tout ceci se retrouve en mer, on finit avec des marées vertes.
- L'eau du robinet devient impropre à la consommation. Il faut acheter de l'eau en bouteille.. mais pour des sources locales (il y avait ça en Bretagne, il y a quelques années), ça n'est plus possible. L'eau de bouteille en Bretagne est importée.
- Il faut traiter les marées vertes, mais comme les lobbies des éleveurs sont surpuissants, il est impossible de traiter le problème à la source - si je puis dire - et donc, les collectivités locales claquent des sommes astronomiques en nettoyage des plages... ce nettoyage est impératif si on veut qu'il y ait des touristes en été (touriste que l'on va allègrement plumer quand il vient se restaurer - par exemple - en lui fourrant sa galette avec de l'émincé de poulet industriel - en arrière-cuisine, un sans-papier fait la plonge). Il est vrai que nettoyer les plages, accueillir le touriste, ça crée des emplois.

Questions :
- ai-je oublié quelque chose ?
- a qui profite le crime ?
La révolte des bonnets rouges bretons (exploiteurs et exploités main dans la main :shock: ) remet ce texte dans l'actualité.
Visiblement, il y a un truc qui cloche quelque part...
En vous remerciant pour votre participation et en vous remerciant pour votre patience si vous avez lu le texte ci-dessus, pourriez-vous répondre à quelques-unes des questions ?
Fred SVT inside
Samuel REBULARD
Messages : 5
Enregistré le : 20 oct. 2013, 12:35

Re: Une histoire de poulets.

Message par Samuel REBULARD »

Bonjour,

Vos remarques et questions montrent à quel point le lien est étroit (lorsque l'on veut parler de la production alimentaire) entre les aspects agronomiques, économiques, politiques et géopolitiques. Je ne pourrai pas répondre à toutes vos questions. Certaines, pour éviter toute caricature, nécessiteraient de longs développements et dépasseraient de loin mes compétences.
Je vais donner quelques éléments de réponse qui ne concernent pas seulement la filière avicole (volailles). Ce qui me permettra d'élargir à quelques questions agricoles plus larges.

Comme votre question, ma réponse dépassera le cadre des SVT, néanmoins en classe, les points que j’évoque ici peuvent être utilisées par les enseignants de SVT en lien avec les cours de géographie ou d'économie et permettent de travailler sur des notions du programme de SVT de 1re concernant les liens entre "pratiques individuelles et pratiques collectives".

À propos de ce lien, il me semble qu'un point d'éducation fondamental est de faire percevoir la responsabilité du consommateur (éducation à la consommation : pratique individuelle) dans les choix politiques plus larges (conséquences collectives).
Voici quelques questions à se poser :
- quelle part de mon budget suis-je prêt à consacrer à mon alimentation ?
- Suis-je capable d'exercer un choix sur les produits alimentaires que je consomme ? (origine géographique, modalités production, qualité certifiée…) (Est-ce que je sais lire une étiquette ? Est-ce que je comprends les différents labels et signes de qualité ? Est-ce que je sais ce qu'implique de choisir telle ou telle origine géographique d'un un produit alimentaire ?)

Aujourd'hui, un foyer français consacre environ 15 % de son budget total à son alimentation. Cette part était de 30 % au début des années 50 (chiffres Insee). Les transports et les loisirs (y compris l'équipement informatique et de communication) occupent l'essentiel des 15 % économisés. Autrement dit la réduction du coût de l'alimentation est en bonne partie responsable de notre confort moderne.
Beaucoup de consommateurs font le choix de manger pour le prix le plus bas possible, ce qui crée bien sûr un marché pour des conditions de production à bas coût que les mêmes (ou d'autres ?) consommateurs jugent contestables. Le développement des systèmes de label et certification (AOC, AOP, IGP, agriculture biologique, commerce équitable, label rouge, viande française, 100% muscle ...) permet justement de comprendre et d'accepter un surcoût (plus ou moins important) de l'alimentation.

Il existe deux domaines où le choix du consommateur a plus de mal à s'exprimer : la restauration hors foyer (cantines, restaurants d'entreprise, brasseries…) et la fabrication industrielle de plats cuisinés (l'étiquetage des origines et des modes de production des ingrédients n'étant pas toujours obligatoire). Dans ces domaines, il n'est pas forcément rentable de miser sur la qualité. On pourrait ici évoquer l'affaire de la viande de cheval, qui en l'occurrence était due à une fraude.
Mais l'exemple de la volaille est assez remarquable sur ce point : depuis quelques années des volailles d'importation (origine européenne) font leur apparition sur le marché français (pourtant le premier producteur européen). Ces volailles d'importation trouvent jusque là assez peu leur place dans la grande distribution et les boucheries artisanales (qui à 87 % vendent du poulet de chair industriel français). On peut imaginer (espérer ?) ici que le consommateur exerce son choix à la lecture des étiquettes. Mais du fait de leur bas coût, ces importations contribuent à près de 90 % des poulets consommés dans la restauration hors foyer et 68% du poulet utilisé dans les plats cuisinés des industriels français (chiffres avril 2013, institut technique de l'aviculture, Itavi). Notons au passage que cela ne signifie pas a priori que la qualité de ces poulets d'importation est moins bonne que celle des poulets français mais elle pose la question économique du maintien de la filière française.

Comme vous le soulignez, le consommateur français en tant que contribuable finance également son agriculture par le biais des subventions européennes. Il se trouve qu'aujourd'hui la contribution de la France à la politique agricole commune correspond à peu près à ce que l'agriculture française reçoit au titre de cette même politique agricole commune (PAC), soit 8,7 milliards d'euros (2011), ou 130 € par français et par an (source site internet touteleurope.eu).
Pour répondre à votre question sur le poids des subventions dans le revenu des agriculteurs, il est en moyenne d'environ 30 %. Cela signifie bien sûr que la plupart des exploitations agricoles ne serait pas rentable sans subventions. Le revenu agricole lui-même varie énormément en fonction des domaines d'activité : en moyenne de 38 300 euros par exploitant et par an (avant impôts), il varie de 72 800 € pour les céréaliers à 16 500 € pour les éleveurs de moutons. Pour les producteurs de volailles, il est dans la moyenne à 37 400 € par an (chiffres Agreste juillet 2013).
Pendant longtemps, 80 % des subventions européennes bénéficiaient à environ 20 % des exploitants. Ce qui était bien sûr de nature à créer des tensions entre exploitants agricoles, la réforme de la PAC de 2013 a comme ambition de réduire progressivement cette distorsion.

Je ne détaillerai pas l'histoire de la politique agricole commune, je vous indique à la fin de ce message des références qui vous permettront d'en savoir plus. Le mécanisme des subventions agricoles, au-delà d'un rôle de soutien de l'agriculture, a également depuis toujours servi à la mise en œuvre des politiques agricoles. Aujourd'hui elle permet notamment d'orienter davantage notre agriculture vers une prise en considération par les agriculteurs des problèmes agro environnementaux.

Pour comprendre les effets des subventions que vous mentionnez, il est essentiel de faire la différence entre les différents types de subventions agricoles versées au titre de la PAC. Il existe notamment :
- des subventions à l'exportation (appelées restitutions) : le produit agricole exporté est ainsi moins cher (car subventionné) sur le marché mondial;
- des aides couplées à la production : plus vous produisez en quantité, plus vous touchez de subventions;
- des aides découplées : les subventions à la production ne sont pas proportionnelles aux quantités produites, mais aux surfaces exploitées (quel que soit le rendement);
- aides au développement rural dont des versements au titre de mesures agro-environnementales (MAE) : les agriculteurs perçoivent des aides en contrepartie d'actions de préservation de l'environnement
- aides aux investissements ...
Vous évoquez principalement les deux premiers types de subventions (exportations et aides couplées).
Or depuis la création de la PAC en 1962, la répartition de ces subventions a beaucoup évolué. Les subventions à l'exportation représentaient 40 % du total environ en 1971. La France a encore touché en 2012, 90 % des subventions à l'exportation de toute l'Europe (Source Les Echos, 21 janvier 2013). Les aides à la production ont été à l'origine des excédents des années 1980 et ont été par la suite très allégées. En 2011, les aides découplées et les aides au développement rural représentent environ 85% du total des subventions. Les subventions à l'exportation que vous évoquez ont été réduites en 15 ans de 10 milliards d'euros par an à 350 millions (divisées par 30!). Il est question de supprimer totalement ces subventions à l'exportation à l'avenir.

Ces subventions à l’exportation sont aujourd’hui au cœur de l’actualité que vous rappelez et du lien entre certains groupes agro-alimentaires et les éleveurs. Regardons rapidement l’origine de ce lien. Les difficultés rencontrées par les exploitants agricoles sont multiples. Il existe tout d'abord des difficultés d'installation importante des jeunes agriculteurs qui est à l'origine d'un vieillissement de la population agricole. Ensuite comme toute entreprise, une exploitation agricole a besoin d'un minimum de stabilité de son environnement économique pour pouvoir faire des choix stratégiques de développement, envisager des investissements à long terme… Or la volatilité des prix agricoles, la modification du contexte réglementaire et fiscal, la dynamique des marchés mondiaux sont autant de facteurs d'instabilité qui rendent l'exercice du métier difficile. Dans ce contexte, la signature de contrats avec des groupes alimentaires (par exemple pour le poulet, les légumes…), permet à l'exploitant agricole de ne plus assumer seul les instabilités de l'environnement économique.

Certains de ces groupes alimentaires, pour les volailles le groupe Doux et le groupe Tilly Sabco en particulier, ont fondé leur activité économique sur l'exportation de poulet (l'Arabie Saoudite et la Russie sont la destination de 50 % des exportations françaises de volaille), se rendant ainsi dépendants des subventions à l'exportation. La forte diminution de ces subventions annoncées depuis plusieurs mois les place aujourd'hui dans des difficultés économiques importantes, entraînant avec eux leurs salariés et les exploitants agricoles sous contrat.

Pourquoi est-il nécessaire de baisser les subventions à l'exportation ?
L'organisation du commerce mondial est basée sur une théorie économique appelée "théorie de l'avantage comparatif". Vous trouverez facilement des sites Internet expliquant cette théorie. En résumé, dans un contexte de libre-échange, un pays a intérêt à favoriser les productions pour lesquelles il a un avantage (il peut produire de la qualité à bas coût) par rapport aux autres pays et à acheter le reste à l'extérieur (d'où la nécessité d'ouvrir ses frontières commerciales). Elle induit une certaine spécialisation des pays par type de production (et beaucoup de transports !).
Cette théorie nécessite qu'il n'y ait pas de frein au libre-échange, les subventions (qui permettent de vendre moins cher que le marché) et les droits de douane (qui augmentent le prix des produits importés) sont des biais au libre-échange. En conséquence, l'organisation mondiale du commerce (OMC) recommande la suppression des subventions (notamment agricoles) et des droits de douane.
Les mouvements alter-mondialistes demandent également la suppression de ces subventions pour les raisons que vous évoquez. En effet, elles sont de nature à empêcher des producteurs de pays en développement de pouvoir vendre leur production dans leur pays car les productions agricoles importées sont souvent moins chères.
Le Sénégal a ainsi rétabli des droits de douane sur les oignons à certaines périodes de l'année (durant la période de production des oignons locaux) pour limiter les importations et permettre avec succès à la production locale de se développer.

Finalement, vous constaterez donc que la filière de production de volailles françaises est soumise simultanément à deux contraintes : la concurrence des importations venant d'autres pays d'Europe et la baisse des subventions à l'exportation. Ces deux contraintes réduisent bien évidemment le marché de la volaille française.

Enfin, autre point que vous évoquez qui nous ramène dans le champ de SVT, celle de la pollution par les élevages. On considère que 60 à 70 % de l'azote et du phosphore ingérés par les volailles sont retrouvés dans les déjections (source Itavi). Néanmoins les déjections de volaille ne représentent que 3 % de la totalité des déjections produites par les élevages (source MEDD), les déjections de volailles ne sont donc pas responsables de l’essentiel de ces pollutions.
En élargissant aux autres activités d’élevage, on peut se poser la question de l’origine de l’importance actuelle de ces pollutions.
En plus de l'augmentation de la consommation de viande (nécessitant plus d'élevage), l'augmentation de ces pollutions vient également de la disparition des exploitations agricoles polyvalentes au cours du XXe siècle qui permettaient une réutilisation plus aisée des déjections comme engrais organiques pour les cultures. La spécialisation régionale de l'agriculture française qui s'est opérée après la seconde guerre mondiale est à l'origine de la concentration des pollutions à l'azote dans certaines régions de France (les régions d'élevage). Parallèlement les régions de grandes cultures ne disposant pas d'élevages locaux utilisent massivement des engrais chimiques pour leurs cultures ne disposant pas de source importante d'engrais organique local. Il y a là une contradiction qui n'est pas facile à résoudre.
Enfin sur ce point de l'azote dans les nappes phréatiques et les rivières, les médias se concentrent majoritairement sur les marées vertes, certes spectaculaires, certes ayant des impacts touristiques importants mais il me semble essentiel de rappeler que les nitrates et nitrites dans l'eau sont toxiques au-delà d'une certaine dose. Ils sont responsables de la méthémoglobinémie (cyanose du nourrisson ou syndrome du bébé bleu) et de cancers du tube digestif. La dose maximale autorisée pour les nitrates est de 50mg/L (25mg/L pour les femmes enceintes et nourrissons). Seuils qui sont dépassés dans certaines communes de France. Pour une fois, étrangement, la préoccupation médiatique est davantage écologique (touristique ?) que sanitaire.

Quelques sources documentaires pour aller plus loin (consultées du 7 au 9 novembre 2013) :
Je me suis limité à des documents officiels, mais il est également très intéressant de voir aussi les nombreux débats et positions politiques sur la réforme de la pac 2013 reflétant la diversité des enjeux et des préoccupations.
Il existe de nombreux articles d'actualité, Ouest France ou le Monde traitent fréquemment de ces questions.

Sur l'élevage avicole français, les importations, exportations et l'avenir de la filière:
http://www.franceagrimer.fr/content/dow ... _20103.pdf" onclick="window.open(this.href);return false;" onclick="window.open(this.href);return false;
http://www.itavi.asso.fr/economie/etude ... ective.pdf" onclick="window.open(this.href);return false;" onclick="window.open(this.href);return false;

Sur les déjections des élevages avicoles :
http://www.itavi.asso.fr/elevage/enviro ... icoles.pdf" onclick="window.open(this.href);return false;" onclick="window.open(this.href);return false;
http://www.developpement-durable.gouv.f ... vicole.pdf" onclick="window.open(this.href);return false;" onclick="window.open(this.href);return false;

Sur le revenu agricole :
http://agreste.agriculture.gouv.fr/enqu ... re-revenu/" onclick="window.open(this.href);return false;" onclick="window.open(this.href);return false;

Sur l'histoire et le fonctionnement de la PAC
http://ec.europa.eu/agriculture/50-year ... dex_fr.htm" onclick="window.open(this.href);return false;" onclick="window.open(this.href);return false;

Sur le développement rural et les mesures agroenvironnementales de la PAC
http://ec.europa.eu/agriculture/envir/report/fr/" onclick="window.open(this.href);return false;" onclick="window.open(this.href);return false;
http://ec.europa.eu/agriculture/envir/m ... dex_fr.htm" onclick="window.open(this.href);return false;" onclick="window.open(this.href);return false;
Frederic Labaune
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Re: Une histoire de poulets.

Message par Frederic Labaune »

:shock:
(une réponse plus longue que mon texte)

Je profite de mes super pouvoirs de modo pour poster un gros remerciement
vraiment, bravo.
:10:

Mon livre de chevet en ce moment est "L'agriculture biologique pour nourrir l'humanité" de Jacques Caplat - remarquable - mais je vais sans doute avoir quelques questions à vous poser.
Fred SVT inside
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