Bonjour,
si j'ai bien compris, les petites sphères visibles sur le lien suivant sont des grains d'amidon et non des bactéries?
Il est donc très difficile pour les élèves de pouvoir observer ces dernières avec le matériel dont nous disposons. Avec quel grossissement peut-on espérer voir quelque chose?
merci
http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/biotech ... 1x1000.gif
rhizobium
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Re: rhizobium
Vous faites tous des photos superbes !
J'en détourne pour mes cours ! La, on voit bien, en bleu-gris-clair (voir photo jointe), de gros bactéroïdes en massue ou en Y. Je ne sais pas l'espèce hôte, mais c'est parfois le cas - alors que dans d'autres cas (trèfles) les bactéries restent petites.
Cette différenciation est due à des peptides riches en cystéines synthétisés par la plante qui s'accompagne d'une augmentation de l'efficacité de fixation de l'azote, mais aussi d'une moindre cultivabilité des bactéroides. On imagine que la différenciation devient alors irréversible (ex. de cellule différenciée qui ne se divise plus), ce qui pose la question d'un possible parasitisme par la plante. En fait, il est également possible que les bactéries du même clone qui ne sont pas entrées dans la cellules profitent d'une exsudation accrue de la cellule colonisée, auquel cas c'est quand même une symbiose du point de vue global du clone bactérien.
J'en détourne pour mes cours ! La, on voit bien, en bleu-gris-clair (voir photo jointe), de gros bactéroïdes en massue ou en Y. Je ne sais pas l'espèce hôte, mais c'est parfois le cas - alors que dans d'autres cas (trèfles) les bactéries restent petites.
Cette différenciation est due à des peptides riches en cystéines synthétisés par la plante qui s'accompagne d'une augmentation de l'efficacité de fixation de l'azote, mais aussi d'une moindre cultivabilité des bactéroides. On imagine que la différenciation devient alors irréversible (ex. de cellule différenciée qui ne se divise plus), ce qui pose la question d'un possible parasitisme par la plante. En fait, il est également possible que les bactéries du même clone qui ne sont pas entrées dans la cellules profitent d'une exsudation accrue de la cellule colonisée, auquel cas c'est quand même une symbiose du point de vue global du clone bactérien.