Bonjour,
Comme un collègue du forum, quand je fais cette expérience, je me demande pourquoi du glucose est libéré alors que le lavage est supposé enlever tout le glucose, mais aussi, et c'est ce qui nous pose problème, toute intervention hormonale...
Quand on fait en parallèle cette expérience avec un morceau de muscle, ce dernier ne libère pas de glucose, alors qu'il renferme du glycogène (réserves "privées" dit-on) et surtout qu'il est dans les même conditions expérimentales que le foie (cellules détachées du reste de l'organisme...) qui ne sont pas les conditions physiologiques...
Pouvez-vous nous éclairer?
Merci beaucoup!
Expérience du "foie lavé"
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Re: Expérience du "foie lavé"
Bonjour,
Le foie possédant une enzyme capable de déphosphoryler le G6P, il peut sécréter du glucose. Le muscle ne possédant pas cette enzymze ne le peut pas. Voilà pour la théorie. Quand on fait ces expériences en classe on travaille sur des tissus très endommagés. Il y a fort à parier que sur ces morceaux de cadavres ayant plusieurs jours de frigo, il ne subsiste pas grand chose des cellules hépatiques. Quant au muscle (un morceau de viande) il a probablement plusieurs jours / semaines de frigo et le processus de rassisement fait intervenir la dégradation du glycogène et l'utilisation anaérobie du glucose (fermentation lactique). L'interprétation des expériences faites sur le muscle me semble donc délicate. Il faudrait au minimum s'assurer que le muscle contient bien du glycogène. Quant au foie, il faudrait s'assurer que la production de glucose dont il semble être le siège est bien d'origine enzymatique (par exemple en faisant un contrôle avec du foie chauffé). Il faudrait aussi s'assurer de la spécificité du dosage vis à vis du G6P.
Le foie possédant une enzyme capable de déphosphoryler le G6P, il peut sécréter du glucose. Le muscle ne possédant pas cette enzymze ne le peut pas. Voilà pour la théorie. Quand on fait ces expériences en classe on travaille sur des tissus très endommagés. Il y a fort à parier que sur ces morceaux de cadavres ayant plusieurs jours de frigo, il ne subsiste pas grand chose des cellules hépatiques. Quant au muscle (un morceau de viande) il a probablement plusieurs jours / semaines de frigo et le processus de rassisement fait intervenir la dégradation du glycogène et l'utilisation anaérobie du glucose (fermentation lactique). L'interprétation des expériences faites sur le muscle me semble donc délicate. Il faudrait au minimum s'assurer que le muscle contient bien du glycogène. Quant au foie, il faudrait s'assurer que la production de glucose dont il semble être le siège est bien d'origine enzymatique (par exemple en faisant un contrôle avec du foie chauffé). Il faudrait aussi s'assurer de la spécificité du dosage vis à vis du G6P.