Un nain dans un jardin de cendres
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- Enregistré le : 10 juil. 2008, 19:09
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Re: Un nain dans un jardin de cendre
Sur la première photo de cette rubrique, vous avez pu observer quelques rosettes végétales. Si l'on fait un gros plan (la photo proposée dans ce topic), on identifie une Polygonacée, du genre Eriogonum, spécifique du continent Nord américain... cette plante présente toutes les caractéristiques d'un végétal adapté aux sols secs (à la sécheresse, plantes xerophiles)
La première photo est prise avec un objectif macro, mais comme la plante est prise dans son entier, on doit plutôt parler de proxyphoto, beaucoup plus accessible avec n'importe quel appareil.
Par contre, la suivante fait un peu plus appel aux capacités macro de mon objectif.
02 -
Sur ce détail des feuilles, on distingue quelques adaptations à la sécheresse.
La blancheur des feuilles permet de renvoyer un maximum de lumière et évite ainsi un échauffement de la plante (blancheur qu'il faut contrôler quand on prend la photo, je vous conseille de passer en mode manuel et sous-exposer).
On distingue aussi des poils, à l'origine du "blanc", qui ont aussi le mérite d'isoler la plante et d'éviter les déperditions de vapeur d'eau par renouvellement de la couche d'air au contact de l'épiderme.
Je n'ai pas de coupe transversale de la feuille (attention, dans un parc, vous ne pouvez pas faire grand chose, on ne peut même pas de ramasser la moindre particule de cendre) mais gageons que les stomates y sont en nombre réduit et qu'il y a crassulescence.
La disposition des feuilles est aussi intéressante, elles se font de l'ombre les unes les autres.
Pour le système racinaire, sur un des panneaux d'information qui jalonne les pistes aménagées, j'ai pu photographier ça
03 -
Les racines sont essentiellement superficielles et l'emplacement de chaque plant tient compte de ce fait... leur espacement correspond à la surface couverte par les racines, surface nécessaire pour récupérer suffisamment d'eau (pluviosité assez faible sur l'année - 400 mm) tenant compte aussi de ce sol fait de cendres brutes, extrêmement poreux, perméable.
La forme en rosette, en coussin, est aussi un bon moyen pour lutter contre les rigueurs du climat.
Comme par exemple cette Phlox, prise au Mont Washburn (Yellowstone NP), en altitude, donc.
04 -
A ce même Mont Washburn, j'ai aussi trouvé un Eriogonum, voisin de notre sujet d'étude (en l'occurrence, un Dwarf/Cushion Buckwheat - E. ovalifolium), un Sulfur Flower Buckwheat (E. umbellatum), en fleur (on attache beaucoup d'importance aux fleurs).
05 -
Complément : pour le titre de ce topic : la plante présentée est une "Dwarf Buckwheat" - dwarf = nain et elle pousse sur des cendres volcaniques
La première photo est prise avec un objectif macro, mais comme la plante est prise dans son entier, on doit plutôt parler de proxyphoto, beaucoup plus accessible avec n'importe quel appareil.
Par contre, la suivante fait un peu plus appel aux capacités macro de mon objectif.
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Sur ce détail des feuilles, on distingue quelques adaptations à la sécheresse.
La blancheur des feuilles permet de renvoyer un maximum de lumière et évite ainsi un échauffement de la plante (blancheur qu'il faut contrôler quand on prend la photo, je vous conseille de passer en mode manuel et sous-exposer).
On distingue aussi des poils, à l'origine du "blanc", qui ont aussi le mérite d'isoler la plante et d'éviter les déperditions de vapeur d'eau par renouvellement de la couche d'air au contact de l'épiderme.
Je n'ai pas de coupe transversale de la feuille (attention, dans un parc, vous ne pouvez pas faire grand chose, on ne peut même pas de ramasser la moindre particule de cendre) mais gageons que les stomates y sont en nombre réduit et qu'il y a crassulescence.
La disposition des feuilles est aussi intéressante, elles se font de l'ombre les unes les autres.
Pour le système racinaire, sur un des panneaux d'information qui jalonne les pistes aménagées, j'ai pu photographier ça
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Les racines sont essentiellement superficielles et l'emplacement de chaque plant tient compte de ce fait... leur espacement correspond à la surface couverte par les racines, surface nécessaire pour récupérer suffisamment d'eau (pluviosité assez faible sur l'année - 400 mm) tenant compte aussi de ce sol fait de cendres brutes, extrêmement poreux, perméable.
La forme en rosette, en coussin, est aussi un bon moyen pour lutter contre les rigueurs du climat.
Comme par exemple cette Phlox, prise au Mont Washburn (Yellowstone NP), en altitude, donc.
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A ce même Mont Washburn, j'ai aussi trouvé un Eriogonum, voisin de notre sujet d'étude (en l'occurrence, un Dwarf/Cushion Buckwheat - E. ovalifolium), un Sulfur Flower Buckwheat (E. umbellatum), en fleur (on attache beaucoup d'importance aux fleurs).
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Complément : pour le titre de ce topic : la plante présentée est une "Dwarf Buckwheat" - dwarf = nain et elle pousse sur des cendres volcaniques
Fred SVT inside